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Du soleil toute l'année et le Père Noël une fois par an... ou l'inverse

K & B prennent le frais

Far North West

Posted on January 14 2017 by Karim & Blandine in Et au delà

Parmi les bonnes résolutions de 2017, il y a celle de faire vivre un peu ce blog, initialement consacré à notre séjour en Finlande... Mais comme on n'y vit plus tous les deux tout le temps, il a bien fallu trouver autre chose :-)

Entre Lyon et Jyväskylä, il y a de quoi. Allemagne, Danemark, Pays baltes... Le hasard et l'envie nous a toutefois amenés à nous retrouver dans le nord-ouest des États-Unis, pour deux-trois semaines de vacances.

Départ presque simultané de Lyon et de Jyväskylä le 5 juin pour se retrouver le même soir à Seattle !

Vol Lyon - Seattle avec Lufthansa, Boeing 747 plein comme un œuf, ciel dégagé, vue sur les côtes norvégiennes puis sur celles du Groenland, survol de la baie d'Hudson à couper le souffle, aperçu des Rocheuses encore enneigées, panorama sur Seattle avant d'atterrir à l'aéroport de Tacoma, avec un dernier petit virage devant le Mont Rainier...

Ça commence vraiment mal.

Et puis les locations de voiture à SeaTac, c'est facile : on récupère son contrat, on choisit sa voiture sur le parking, dans la gamme pour laquelle on a payé, pas de constat. On a quand même intérêt à vérifier avant de partir les bosses et le plein d'essence. Pour le contrat, on est passé par un site internet avec une promotion incluant un plein et le deuxième conducteur.

Au retour, ce sera service minimum : on gare la voiture dans sa file, on rend les clef à une personne qui vérifie que tout est ok... 2mn chrono. Donc si vous pensez prendre de la marge avant votre vol, ce n'est pas rendre la voiture qui prendra du temps mais plutôt rejoindre le terminal avec la navette, puis passer les contrôles (interminables).

Mais on n'y est pas encore.

5 juin 2016 : de l'Europe à Mount Vernon en passant par SeaTac

Après la traversée de Seattle et ses voitures japonaises, de taille encore européenne, on commence à "toucher" l'Amérique. Bienvenu dans le monde des drive-in : pour manger, pour retirer de l'argent...

Ce qui peut-être explique en partie que dans le premier Starbucks où nous nous arrêtons acheter un sandwich, nous sommes à peu près les seuls représentants d'un rapport poids/taille proche de la moyenne recommandé par l'OMS.

Arrivés au Tulip Inn de Mount Vernon, motel de bord d'autoroute, un peu classe quand même, c'est comme à la télé : pick-up sur le parking, distributeur de glaçons, hôtesse pin-up petite-fille d'immigrée finlandaise, chambre et lits surdimensionnés, cloisons en papier à cigarette...

6 juin : de Mount Vernon au parc des North Cascades

Nuit en pointillés, on récupère doucement du voyage et du décalage horaire (9h ou 10h, selon le point de départ) avec un petit déj continental dans des gobelets et assiettes en cartons sur une table de pique-nique posée sur le parking de l'hôtel. Poésie !

La route jusqu'au parc de North Cascades suit la vallée de la rivière Skagit et on traverse des villes aux doux noms de Concrete ou Marblemount, avant d'arriver au centre d'information du parc, après Newhalem. Le ranger de service nous indique les chemins ouverts et accessibles sans neige et les campings où nous devrions facilement trouver de la place.

entre Mount Vernon et Diablo Damentre Mount Vernon et Diablo Dam

entre Mount Vernon et Diablo Dam

Avant de chercher, et trouver, un emplacement pour notre tente, on va se promener à l'Est du barrage de Diablo, sur le Diablo lake trail qui part du centre pédagogique.

On psychote un peu à la vie d'un serpent sur le chemin (qui ressemble plus à une petite vipère qu'à un serpent à sonnettes) et des (nombreux) panneaux nous rappelant qu'on évolue au pays des ours et, parfois aussi, des pumas (moutain lions)... Mais ce qui est surtout effrayant, c'est la présence des terribles chipmunks !

Pas de difficulté sur ce sentier très bien tracé, en grande partie ombragé mais nous avons un sérieux manque d'entraînement et la température inhabituellement élevée pour la saison (30°C) nous arrête rapidement.

On se contente donc d'un aller-retour avec quelques jolies vues sur Diablo lake puis on s'arrête sur le chemin du retour sur le barrage pour profiter de la vue sur les gorges encaissées de la Skagit river et admirer de drôles de réverbères...

sur le Diablo lake trailsur le Diablo lake trail
sur le Diablo lake trailsur le Diablo lake trail

sur le Diablo lake trail

On pose notre tente au camping de Colonial creek (partie Sud). L'accueil est fermé mais il suffit de compléter un formulaire d'inscription, d'inscrire le numéro d'emplacement choisi et de glisser le tout avec le règlement du camping dans une enveloppe, elle-même glissée dans une boîte-aux-lettres puis de poser son double de réservation sur le poteau de l'emplacement. Les rangers passent une à deux fois par jour vérifier les réservations.

Côté confort, il y a de l'eau courante, des toilettes et lavabos mais pas de douches ni d'eau chaude. Par contre les emplacements sont plutôt bien fichus, plus ou moins éparpillés dans le bois, avec un espace aplani pour poser sa tente, une table de pique-nique et un coffre en métal pour ranger sa nourriture à l'abri des bêtes sauvages.

L'hiver a apparemment fait quelques dégâts et tous les points d'eau ne fonctionnent pas mais ça reste plutôt pas mal et côté fréquentation, c'est calme : quelques campeurs super équipés, des camping-cars de taille raisonnable, ambiance plutôt familiale, pêche et nature. Avec notre abri-bivouac et notre petite voiture on dénote un peu.

Le soir, on refait un petit bout de chemin en voiture pour profiter des points de vue proches de la North Cascades highway et on fait un bout de chemin pour aller pique-niquer au-dessus de Ross Dam.

depuis Ross dam overlook

depuis Ross dam overlook

7 juin : de North Cascades à Winthrop

Après une première nuit dehors à se demander ce que sont tous ces bruits : ours ou chipmunks ? on part du camping vers le sud, pour une balade en direction du 4th july pass.

Pas mieux préparés que la veille et toujours un peu décalqués et assommés par la chaleur on grimpe quelques centaines de mètres de dénivelés sous les arbres, essayant d'apercevoir les glaciers des North Cascades entre les cimes.

La montée nous semble interminable et on est un peu frustrés de ne pas voir grand chose. Même si la forêt est plutôt belle, on finit par rebrousser chemin avant d'atteindre l'orée de la forêt.

Il faut dire que nous sommes partis avec des informations minimes et qu'on préfère ne pas trop traîner, ayant aussi prévu de faire un peu de route l'après-midi.

sur le chemin du 4th july passsur le chemin du 4th july passsur le chemin du 4th july pass

sur le chemin du 4th july pass

Donc retour au camping, pique-nique puis on reprend la voiture et on roule jusqu'à l'étrange ville de Winthrop, entièrement construite dans le type western après que ce style ait disparu...

Dodo au (luxueux) Rio Vista le long de la rivière Skagit, repas mexicain (pas le dernier) et ravitaillement à l'Evergreen.

On est définitivement en pays riche. Mais riche ou pauvre, supermarché, hôtel ou restaurant : c'est clim à fond quelque soit la température extérieure, avec une isolation des bâtiments qui semble minime, l'écologie "de masse", ce n'est pas encore ça.

sur la route du Washington passsur la route du Washington passsur la route du Washington pass
sur la route du Washington passsur la route du Washington pass

sur la route du Washington pass

WinthropWinthrop

Winthrop

8 juin : de Winthrop à Spokane par Chelan lake

Depuis qu'on a quitté les Cascades, le paysage a pas mal changé. Après les forêts de conifères géants, les lacs turquoises et les sommets enneigés, on découvre un paysage de montagnes arides, avec des tâches cultivées où les l'arrosage fonctionne plein pot sur des prairies et des vergers.

Sur le trajet, on quitte la highway 20 pour faire un crochet par le lac Chelan.

C'est un coin très touristique, avec station de ski de fond en hauteur et station estivale sur les rives du lac.

On choisit le sommet d'Echo Ridge pour nous dégourdir les jambes. Il devrait nous offrir un joli point de vue plutôt facile. En route, on s'arrête demander notre route au Chelan Rentals où son propriétaire après nous avoir gentiment expliqué où aller mais que son métier n'est pas de donner des renseignements, nous raconte fièrement comment il a économisé plein de dollars en continuant à boire du café soluble plutôt que céder à la mode du café expresso, vendu hors de prix par une enseigne à la mode originaire de Seattle...  Nous n'avons pas argumenté sur la possibilité d'acheter du vrai et bon café pour se le faire chez soi.

On poursuit donc notre chemin et notre balade sur des pistes plutôt tranquilles, avec forêt sèche et points de vue dégagés sur les larges alentours. Quelques bruits dans les buissons nous interrogent sur la faune locale. Mais on croise finalement surtout de jolis papillons jaunes d'envergure (swallowtail butterflies) et, sur le bord de route qui nous ramène à Chelan, une biche.

Far North West
Echo ridge, ChelanEcho ridge, Chelan
Echo ridge, ChelanEcho ridge, Chelan
Echo ridge, ChelanEcho ridge, ChelanEcho ridge, Chelan

Echo ridge, Chelan

La météo s'est quelque peu dégradée, avec de sérieuses rafales de vent et des nuages menaçants. On rejoint donc Spokane, avec quelques détours par Pateros, Bridgeport, Leahy, Grand Coulee Dam et ses plateaux basaltiques...

entre Chelan et Spokaneentre Chelan et Spokane
entre Chelan et Spokaneentre Chelan et Spokaneentre Chelan et Spokane

entre Chelan et Spokane

A Spokane, on se prend une belle saucée en traversant le riverfront park, on s'abrite le temps d'un repas dans un restaurant qui propose toute l'Asie sur sa carte ainsi qu'une bière du nom de Ninkasi... Cela nous dit quelque chose alors on goûte pour vérifier l'origine. Ce serait fort de trouver une bière lyonnaise dans ce coin du monde. Mais Ninkasi, déesse de la bière, il y en a forcément d'autres que des lyonnais pour y penser. Et cette bière là vient de l'Oregon.

On finit la soirée par une promenade sous un ciel lavé, dans un centre-ville plutôt charmant mais désert, puis on passe la nuit à l'hôtel Ruby qui, une fois la clim éteinte, se révèle assez agréable.

SpokaneSpokaneSpokane
SpokaneSpokaneSpokane

Spokane

9 juin : de Spokane à Glacier

Sortie de Spokane par l'interstate 90 en direction de Missoula. Arrêt à Wallace, capitale du conté. Wallace s'est quand même déclarée "Centre de l'Univers", et pour cette ville bloquée à l'ère de la ruée vers l'or, ce n'est pas rien. Voire, c'est même tout.

L'autoroute serpente en forêt, entre fond de vallée et petits cols. On reste dessus jusqu'à Saint Régis puis on prend les routes 135 et 200 pour rejoindre Dixon. Là, on tente de commander un expresso... mais soit notre accent est terrible soit expresso ne revêt pas la même signification dans ce coin du Montana. Toujours est-il que le vieil hippie qui tient le camion-café nous sert deux cappuccino taille XXL.

Un peu réveillés, on reprend la route vers le Nord jusqu'à Polson et le lac Flathead.

A Kalispell, on investit dans deux bombes de répulsif pour parer une éventuelle rencontre avec un ours ou un grizzli qui montrerait un comportement agressif... Le service des parcs nationaux en recommande l'usage dans les secteurs que nous allons visiter, mais les rangers ne sont pas toujours si catégoriques, conseillant avant tout de faire régulièrement du bruit sur les chemins pour prévenir de notre présence. Il est également possible de louer les sprays dans certains parcs, mais le coût de l'achat devient rapidement intéressant si on prévoit de faire plusieurs jours de balade.

de Spokane à St Mary Glacierde Spokane à St Mary Glacierde Spokane à St Mary Glacier
de Spokane à St Mary Glacierde Spokane à St Mary Glacierde Spokane à St Mary Glacier

de Spokane à St Mary Glacier

Flathead lake

Flathead lake

Pour rejoindre l'Est de Glacier, on doit contourner le parc par le Sud car la Going-to-the-sun road n'est pas encore ouverte, pour cause de neige.

Heureusement, nous avons changé de fuseau horaire en passant la limite entre les états de Washington et de l'Idaho et nous avons une journée de 25h pour faire les 360 miles jusqu'au camping KOA de St Mary.

Dans le genre, c'est luxueux : douches chaudes, piscine, boutique, laverie... Pas donné donc. Peu de tentes mais beaucoup de camping-cars énormes, avec voitures, motos ou vélos accrochés à l'arrière, antennes satellites et extensions en tous genres. Même les supers camping-cars de nos voisins allemands paraissent tout à fait ridicules en comparaison.

Mais nous ne sommes pas les seuls campeurs. Et Canadienne qui voyage seule s'inquiète un peu de la présence d'ours. Mais il n'y a ni coffres pour la nourriture, ni panneaux de prévention, ni information donnée par les personnes de l'accueil. Compte-tenu de l'ambiance très sécuritaire que nous avons eue jusque là, nous en déduisons que le risque est très faible et nous rassurons ensemble.

Notre emplacement est situé tout près du cours d'eau qui joint les lacs amont et aval de St Mary. La faune n'y est pas rare et on entend régulièrement des canards décoller de la surface de l'eau. Il parait que des élans viennent aussi s'y désaltérer mais ils resteront invisible ce premier jour.

La nuit, c'est encore plus "bruyant", avec chants d'oiseau variés selon l'heure de la nuit, et nette augmentation du volume sonore au levé du soleil. Cela vaut le coup de ne pas bien dormir.

St Mary upper pr lower lakeSt Mary upper pr lower lake

St Mary upper pr lower lake

10 juin : Glacier, Saint Mary lake

Avec une météo incertaine, on opte pour une succession de balades le long de la partie de la Going-to-the-sun road qui est ouverte. Entre lac, forêt (incendiée ou non) et cascades (Sun Point, Virginia falls), il y a plusieurs petits chemins, très bien marqués, peu équipés sinon les usuels panneaux de mise en garde contre les risques de rencontrer un plantigrade.

Puis on fait un crochet en voiture jusqu'à Many Glacier en milieu d'après-midi mais les sommets alentours restent malheureusement invisibles. Le ciel nous sert des nuages bas et un rideau de pluie quasi continu.

Sur la route du retour, une voiture arrêtée en bord de route attire notre attention. Sa passagère a eu l'œil : un(e) élan est caché sous les arbres, à l'abri de la pluie... 

Un peu dépités par la météo plus que maussade, on retourne au camping et on opte pour un "upgrade cabin', sans eau courante mais avec micro-ondes et surtout, au sec.

le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake
le long de St Mary upper lake

le long de St Mary upper lake

Many GlacierMany GlacierMany Glacier

Many Glacier

11 juin : de Saint Mary lake à Bozeman

On se réveille sous le soleil, avec des montagnes toujours sous une belle chape, mouvante. Pas de quoi traîner plus longtemps pour tenter d'apercevoir ce qui était la veille. On se conforme donc à notre agenda et partons pour le Sud.

Cap sur Browning dans un paysage de cure-dent géants.

On suit une route secondaire jusqu'à Wolf Creek où nous récupérons une autoroute. On traverse des paysages de prairies sèches, d'élevages bovins, de villages paumés et apparemment déshérités.

On aperçoit en bord de route une promotion de la production locale de viande : "Diet problem ? Eat Montana beef !"

Puis la route traverse la réserve indienne des Blackfeet et les contreforts des Rocheuses.

On fait une pause à Helena, en plein marché de producteurs locaux. Les vendeuses d'expresso dans leur caravane nous conseillent la prudence lors de notre prochain périple à Yelllowstone. Quelques jours avant, un touriste voulant se photographier au plus près d'un geyser, y est mort brûlé... Faut être c... quand même, c'est à peu près ce qu'on peut traduire de l'histoire qu'elles nous rapportent.

On quitte à nouveau l'autoroute pour aller au plus court et arriver à Bozeman en milieu d'après-midi où la pluie nous a rejoints. On quitte notre motel pour faire une visite de LA rue du centre-ville. Rien de formidable mais une rue agréable qui rassemble quelques cafés et restaurants alléchants.

de Saint Mary à Bozeman (Montana, big sky !)de Saint Mary à Bozeman (Montana, big sky !)de Saint Mary à Bozeman (Montana, big sky !)
de Saint Mary à Bozeman (Montana, big sky !)de Saint Mary à Bozeman (Montana, big sky !)de Saint Mary à Bozeman (Montana, big sky !)
de Saint Mary à Bozeman (Montana, big sky !)de Saint Mary à Bozeman (Montana, big sky !)de Saint Mary à Bozeman (Montana, big sky !)

de Saint Mary à Bozeman (Montana, big sky !)

12 juin : de Bozeman à Yellowstone

En venant de Bozeman, on entre dans Yellowstone du côté de Mammoth Springs sous un ciel bas et quelques gouttes.

Mammoth Springs, c'est un peu Disneyland : hôtels, restaurants, foule, mais aussi femelles de wapiti sur les pelouses et rangers qui recadrent les touristes qui ne respectent pas la distance réglementaire avec la faune.

A la maison du parc, un ranger à l'allure de scout (toujours) nous conseille un itinéraire pour les deux à trois jours que nous allons passer dans le parc.

On commence par un tour sur les chemins de planche de Mammoth Springs.

On poursuit vers Canyon village, où on est arrêtés par un bouchon. Un plantigrade mange en contrebas de la route et tout le monde s'est arrêté pour tenter de l'apercevoir. On essaie donc également, et on aperçoit l'animal, un peu roux, un peu jeune a priori, avec une légère bosse... mais l'identification reste incertaine entre ours et grizzli.

A Canyon village : centre commercial, hôtels, parking de milliers de places. Les américains savent terriblement exploiter la nature exceptionnelle de leur territoire.

On commence par aller voir les Lower falls et on rejoint en rive gauche un superbe point de vue sur le canyon. Hormis à proximité des parkings où la foule se masse, les chemins sont plutôt tranquilles bien que très faciles.

On continue notre visite en nous arrêtant à Norris, sur les sites de Porcelain spring et du Steamboat geyser.

Entre temps, le soleil est revenu mais le ciel reste menaçant et on rejoint le camping de Bridgebay. Il est 19h, l'attente pour pouvoir nous installer durera 45mn, et nous avions heureusement réservé.

Les campings des parcs nationaux les plus fréquentés sont souvent pleins plusieurs jours avant et comme solution de repli, il ne faut pas compter dormir à l'intérieur du parc où les autres hébergements sont également complets. Dormir dans sa voiture est interdit, le camping sauvage aussi... dans ce cas, ne reste plus qu'à faire des dizaines de miles pour trouver un hébergement à l'extérieur.

Pour le niveau et la qualité d'équipement, c'est identique à North Cascade avec option achat de bois en plus. Pour l'ambiance, c'est beaucoup moins calme. Les emplacements ont beau être vastes, posés dans une prairie, avec chacun leur place de parking goudronnée, les voisins sont nombreux et quelque peu bruyants. Le camping est plein, et les américains voyagent avec leurs chiens. Les "campeurs" les moins équipés font tourner les moteurs de voiture pour se tenir au chaud dedans, les plus équipés font tourner les générateurs pour maintenir le frigo... à moins qu'il y ait des radiateurs dans les camping-cars.

Yellowstone, mammoth spring
Yellowstone, mammoth spring
Yellowstone, mammoth spring
Yellowstone, mammoth spring
Yellowstone, mammoth spring
Yellowstone, mammoth spring

Yellowstone, mammoth spring

fossilefossile

fossile

Faune localeFaune locale
Faune localeFaune localeFaune locale
Faune localeFaune localeFaune locale

Faune locale

Yellowstone canyonYellowstone canyon
Yellowstone canyonYellowstone canyonYellowstone canyon
Yellowstone canyonYellowstone canyon

Yellowstone canyon

Porcelain spring and Steamboat geyser
Porcelain spring and Steamboat geyser
Porcelain spring and Steamboat geyser
Porcelain spring and Steamboat geyser
Porcelain spring and Steamboat geyser
Porcelain spring and Steamboat geyser
Porcelain spring and Steamboat geyser
Porcelain spring and Steamboat geyser
Porcelain spring and Steamboat geyser
Porcelain spring and Steamboat geyser
Porcelain spring and Steamboat geyser
Porcelain spring and Steamboat geyser

Porcelain spring and Steamboat geyser

13 juin : dans Yellowstone

Après une nuit fraîche, on opte pour la douche à l'aire de camping-cars de Fishing bridge. Après quelques dollars et quelques dizaines de minutes d'attente, on accède à des vestiaires d'une  propreté toute relative mais aussi à une douche chaude. Compte tenu de l'expérience, on conseille toutefois la toilette à l'eau froide.

Mieux réveillés, on part vers le Mount Washburn pour une petit rando avec panorama, en partant de Dunraven pass. Le chemin est une large piste, très fréquentée, avec une montée progressive et facile même s'il reste quelques névés en altitude.

En montant, on aperçoit le lac de Yellowstone, le canyon et les orages qui se forment au-dessus.

On croise une grasse marmotte qui doit se nourrir des restes laissés par les randonneurs...

Arrivés au sommet, 3122m, on s'abrite à l'intérieur de l'abri/station météo pour pique-niquer et éviter la grêle et le vent froid.

Puis on redescend, croisant une nouvelle marmotte et, de loin, un BigHorn. Aux dires des personnes qui montent sur le chemin, nous aurions également pu croiser un grizzly qui, semble-t-il, a traversé notre piste un peu en aval. Mais comme nous parlons à nouveau fort, et qu'il a certainement autre chose à faire que s'occuper de nous, il restera invisible.
 

Bisons dans la plaine de la Yellowstone riverBisons dans la plaine de la Yellowstone river

Bisons dans la plaine de la Yellowstone river

Mount Washburn, sous les orages et un bighorn de loinMount Washburn, sous les orages et un bighorn de loinMount Washburn, sous les orages et un bighorn de loin
Mount Washburn, sous les orages et un bighorn de loinMount Washburn, sous les orages et un bighorn de loin

Mount Washburn, sous les orages et un bighorn de loin

Descente de Mount WashburnDescente de Mount Washburn
Descente de Mount WashburnDescente de Mount Washburn

Descente de Mount Washburn

A Dunraven pass, on reprend la voiture sous l'orage et on reprend notre tour du parc par Artist's paintpots, Lower geyser basin et Old faithful, entre averses orageuses et soleil.

Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule
Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule
Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule
Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule
Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule
Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule
Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule
Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule
Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule
Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule
Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule

Yellowstone painter's pots, old faithfull la foule

De retour au camping, malgré le vent et les grosses précipitations de la journée, nous avons l'heureuse surprise de retrouver notre abri intact, bien que très humide à l'extérieur.

Yellowstone lake's rainbow, cold night at baybrdige campgroundYellowstone lake's rainbow, cold night at baybrdige campgroundYellowstone lake's rainbow, cold night at baybrdige campground

Yellowstone lake's rainbow, cold night at baybrdige campground

14 juin : de Yellowstone à Idaho Falls en passant par Grand Teton national park

Après une nuit bien bien fraîche, on se réveille dans un camping givré. La pluie de la veille s'est transformée en glace sur la toile de tente. En même temps, 2 347m d'altitude, on pouvait s'y attendre... Le ciel lavé nous incite à un départ matinal, histoire de profiter d'une longue journée de route et, on espère, d'une petite balade dans le parc de  Grand Teton.

En chemin, le lac de Yellowstone fait l'effet d'une petite mer intérieure, impossible de le voir dans sa totalité à moins de posséder des yeux de caméléon.

 

washed sky morning

washed sky morning

From Yellowstone to Grand TetonFrom Yellowstone to Grand Teton
From Yellowstone to Grand TetonFrom Yellowstone to Grand Teton

From Yellowstone to Grand Teton

On aperçoit au sud du lac de Yellowstone les gros nuages de la veille, qui n'ont apparemment pas migré très loin.

En route vers Grand Teton, c'est encore un festival de forêts, de rivières soufrées, de chutes d'eau... Mais à part quelques wapitis qui squattent les bancs de galets près des rives du lac, pas de faune en vue et pas plus d'ours ou de grizzly.

Pourtant, les deux espèces semblent bien se porter dans la région, à tel point que l'office des parcs nationaux envisage de procéder à des "prélèvements" pour limiter la population de plantigrades. Il s'agit d'éviter que touristes et ours se croisent trop fréquemment et que cela créé des accidents... Pas bon pour la faune, mais pas bon pour le commerce non plus.

On entre dans le parc de Grand Teton après un classique arrêt café croissant (du moins un truc qui se mange) à l'entrée Nord. On profite d'un arrêt photo le long de Jackson lake et du vent qui souffle sérieusement pour faire sécher la tente, façon cerf-volant, très efficace !

Puis on opte pour monter en voiture jusqu'au point de vue de Signal moutain.

Grand Teton range, Jackson lake, Signal mountainGrand Teton range, Jackson lake, Signal mountainGrand Teton range, Jackson lake, Signal mountain
Grand Teton range, Jackson lake, Signal mountainGrand Teton range, Jackson lake, Signal mountainGrand Teton range, Jackson lake, Signal mountain

Grand Teton range, Jackson lake, Signal mountain

Arrivés à Jenny lake, le potentiel de randos à faire dans le secteur s'est réduit à peanuts compte-tenu de notre manque d'enthousiasme à l'idée de marcher sous les orages. On continue donc la journée en jouant les touristes à la maison des rangers du parc de Jenny lake. Bilan : on achète le bouquin d'un ranger américain qui raconte ses mémoires de boulot sur un ton humoristique. Après lecture, le bouquin s'avère instructif sur les conditions de vie des ranger mais le ton est très très pédagogique, du genre : "ah ben on vous l'avait dit qu'il fallait pas faire n'importe quoi dans notre pays sauvage..." Un peu gentil.

On poursuit notre "journey" sur le mode touriste jusqu'au Craig Thomas Discovery and Visitor Center, qui a le mérite de proposer une jolie exposition sur le parc et une structure solide contre les orages qui nous tombent dessus à chaque tentative de mettre le nez hors de la voiture.

On quitte le parc de Grand Teton par Wilson et Teton pass. Entre Victor et Swan Valley, on se fait rattraper par l'orage et une pluie diluvienne s'abat sur la route, remplissant les fossés et limitant notre vision...

On finit par retrouver le soleil et la route 26, le long de la Snake river, la rivière serpente au fond d'un canyon d'apparence aride.

Une pause au bord de l'autoroute nous permet d'apercevoir d'assez près un des emblèmes du pays : le pygargue à tête blanche (bald eagle).

From Grand Teton to ArcoFrom Grand Teton to Arco
From Grand Teton to ArcoFrom Grand Teton to ArcoFrom Grand Teton to Arco
From Grand Teton to ArcoFrom Grand Teton to Arco

From Grand Teton to Arco

Hormis la jolie portion qui longe la Snake river, la route qui nous mène à Idaho Falls est sans grand intérêt, comme la ville d'ailleurs. Mais comme on a pas mal roulé depuis le matin, on est contents de se poser dans un Motel 6 de faubourg autoroutier. Un petit tour dans le centre ville désert, nous permet de tomber sur LE restaurant (mexicain) ouvert, et d'éviter encore le fast food.

15 juin : de Idaho Falls à Arco, on suit la route n° 20 qui traverse un vieux plateau volcanique, d'où quelques cônes dépassent.

Sauf quelques secteurs proches d'Idaho Falls où d'énormes rampes arrosent les terrains, la végétation devient vite rare.

Deux sites ont retenu notre attention sur la route : la ville presque fantôme d'Atomic city et le musée de l'EBR 1 (Experimental Breeder Reactor number One), centrale nucléaire de type super phœnix devenue musée à la gloire de l'énergie nucléaire.

Les deux sites sont situés au milieu de centaines (milliers ?) de km² clôturé et bordés de panneaux "no trespassing", propriété de l'Etat américain et en partie occupés par des sites de recherche nucléaire et peut-être un peu militaires à voir la forêt d'antennes sur le sommet d'East Butte.

Cela explique sans doute qu'après quelques arrêts photo sur la route, un demi-tour pour aller voir Atomic City, un autre pour s'être trompés de route..., nous avons le plaisir de croiser plusieurs fois le personnel de sécurité du secteur, sur des routes autrement désertes.

Atomic city detourAtomic city detourAtomic city detour
Atomic city detourAtomic city detourAtomic city detour

Atomic city detour

En fin de matinée, nous arrivons à Arco. Village à la croisée de deux routes, un peu de passage, quelques maisons, des petits supermarchés, une station service, une église, une bizarrerie locale (colline couverte de chiffres, années de conscrits ?)... Il ne manque plus qu'un petit musée et c'est la Finlande !!

On passe au DK Motel pour réserver une chambre puis on file vers la réserve de Craters of the Moon.

A Craters of the moon, on commence par un pique-nique sur une table en basalte, on visite la toute petite expo de la maison du parc et on obtient (très facilement) notre permis de visiter les grottes et le bon conseil d'une ranger pour faire une (toute) petite rando le lendemain.

Le parc oblige impose un permis de visite des grottes pour vérifier que les visiteurs n'ont pas été en contact avec une bactérie qui décime les chauves-souris.

Avec le permis en poche, on reprend la voiture pour parcourir la "7 miles loop road" qui relie les principaux points touristiques. A chaque point, un bout de chemin, et ou quelques grottes, plus ou moins accessibles, et dans certaines, la glace reste formée au bout des stalactites. Brrr

Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon

Craters of the moon

Craters of the moon's cavesCraters of the moon's cavesCraters of the moon's caves
Craters of the moon's cavesCraters of the moon's cavesCraters of the moon's caves
Craters of the moon's cavesCraters of the moon's cavesCraters of the moon's caves

Craters of the moon's caves

16 juin : de Arco à Boise [Boïzi]

On se lève aux aurores pour avoir le temps d'une petite marche sur le North crater trail.

Le nom a l'air impressionnant, mais le chemin est facile, même s'il monte et descend tout le temps, qu'il y a énormément de vent et qu'on y rencontre encore de terribles chipmunk... Mais très peu de monde.

Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
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Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon
Craters of the moon

Craters of the moon

On quitte Craters of the moon en milieu de matinée, et on reprend la route 26 puis la route 20 jusqu'à Boise.

On y arrive dans l'après-midi ce qui nous laisse le temps de nous y promener.

Far North WestFar North WestFar North West

Et Boise, pour des européens moyens, urbains comme nous, c'est plutôt chouette. Rien de très joli mais un centre-ville agréable, à taille humaine, avec terrasses, rues bordées de grands arbres (dont un séquoia géant près de l'hôpital paraît-il, mais nous ne l'avons pas trouvé...), stationnements vélo avec des vélos accrochés dessus et panneaux incitant à laisser tomber sa voiture :-).

BoiseBoiseBoise
Boise

Boise

17 juin : de Boise à Portland

Au programme de la journée, 430 miles de Highway 84. Présenté comme ça, ce ne paraît pas très passionnant et toutes les portions de routes ne sont effectivement pas intéressantes, avec quelques lignes droites quelque peu rébarbatives.

Mais il y a aussi des points de vue ébouriffants, des fermes et des convois d'éoliennes sur-dimensionnés, des contrastes saisissants entre zones arides et zones arrosées, la cité art déco de Baker city, la vallée (le canyon) de la rivière Columbia, le barrage gigantesque "John Day" et son tourniquet à saumons, les plate-formes de pêcheurs en aval... Sans compter tout ce qu'on aurait pu voir à quelques encablures de là.

On the road againOn the road again
On the road againOn the road againOn the road again
On the road againOn the road again

On the road again

Baker cityBaker cityBaker city

Baker city

Barrage John Day sur la Columbia RiverBarrage John Day sur la Columbia River
Barrage John Day sur la Columbia RiverBarrage John Day sur la Columbia River

Barrage John Day sur la Columbia River

Arrivés à Portland après des heures de route et quelques bouchons, on pose nos bagages à l'hôtel avant de rejoindre le centre-ville en tram-train pour poursuivre nos périple de touristes et trouver de quoi nous sustenter. Après une balade dans le centre et un crochet par la librairie indépendante "Powells city of books", on mange dans une brasserie un peu au dessus de nos moyens puis, comme à la fin de la plupart de nos journées assez remplies, on opte pour rejoindre rapidement les bras de Morphée.

18 juin : Portland

Re tram-train pour rejoindre le centre-ville de Portland. On passe par les marchés de la rive gauche de la Willamette, avec des stands de tout et n'importe quoi, et on longe les installations de la prochaine gay pride. On rejoint le secteur de l'université et on tombe encore par hasard sur un marché de producteurs. Le bio y est en bonne place.

On fait une petite pause café et kouign-aman (c'est du moins sous ce nom qu'est vendu l'amalgame pâte feuilletée-sucre). On poursuit avec une visite du musée d'histoire de l'Oregon. La visite est relativement longue alors on fait une pause et un crochet par le coin de la 10ème avenue et de Alder Street et ses innombrables food trucks. On y achète des pierogis concoctés par un polonais émigré. Le cuistot est sympa mais soit ses pierogis ne sont pas les meilleurs qu'on ait mangés, soit la pluie et le froid qui se sont abattus sur nous ne nous les ont pas fait mieux apprécier.

Portland et Kouign aman
Portland et Kouign aman
Portland et Kouign aman
Portland et Kouign aman
Portland et Kouign aman
Portland et Kouign aman
Portland et Kouign aman
Portland et Kouign aman
Portland et Kouign aman
Portland et Kouign aman
Portland et Kouign aman
Portland et Kouign aman

Portland et Kouign aman

On se re-réfugie au musée le temps que le soleil revienne puis on poursuit notre visite sous de nouvelles éclaircies dans Pearl district avant de finir, avec des grappes de marcheurs de la gay-pride  dans un fast-food de salade et bols de pâtes. On finit par rentrer à l'hôtel, avec la nuit, donc pas si tard mais bien moulus quand même.

Nob Hill, Pearl district, Chinatown, Willamette riverNob Hill, Pearl district, Chinatown, Willamette riverNob Hill, Pearl district, Chinatown, Willamette river
Nob Hill, Pearl district, Chinatown, Willamette riverNob Hill, Pearl district, Chinatown, Willamette river
Nob Hill, Pearl district, Chinatown, Willamette riverNob Hill, Pearl district, Chinatown, Willamette riverNob Hill, Pearl district, Chinatown, Willamette river
Nob Hill, Pearl district, Chinatown, Willamette riverNob Hill, Pearl district, Chinatown, Willamette river

Nob Hill, Pearl district, Chinatown, Willamette river

19 juin : de Portland à Seattle

On s'autorise une micro grasse matinée avant de reprendre la voiture pour Seattle. La route est en théorie assez courte mais par rapport aux lieux que nous avons traversés ces derniers jours, la côte est peuplée et nous ne sommes donc pas seuls sur la route cette fin de week-end. L'arrivée à Tacoma se fait dans les bouchons et on met plus de temps que l'on pensait pour arriver jusqu'à l'aéroport où nous avons prévu de rendre la voiture.

Une fois le retour voiture expédié, on récupère le tram qui nous emmène jusqu'au campus de la Washington State University et ses emblèmes violets. On le traverse de part en part pour atteindre notre hôtel, ce qui permet de découvrir que le campus occupe une colline assez pentue et arborée et constitue une ville dans la ville, avec ses stades, ses résidences plus ou moins luxueuses... Comme à la télé !

Washington State university campusWashington State university campus
Washington State university campusWashington State university campus

Washington State university campus

A Seattle. Pendant que l'un travaille, l'autre fait de la randonnée urbaine.

20 juin : métro-train jusqu'à la station de Capitol Hill puis circuit à pied via Cal Anderson park et Pine et Pike streets jusqu'au centre-ville dans le frais et la grisaille, pause au sec avec la visite du SAM et son exposition temporaire sur les maîtres du graphisme (de Dürer à Crumb en passant par Picasso), puis International district (un peu China et Japan town). Retour dans le quartier de l'université par Pioneer square station avec l'impression d'avoir traversé plusieurs villes, riches et pauvres, plus ou moins réveillées, et une seule agglomération, aux étages quadrillés par des taxis hybrides ou des transports collectifs plus ou moins faciles d'accès et parsemés de vastes étendues plus ou moins vertes, bleues ou grises...

Far North WestFar North WestFar North West
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21 juin : deuxième journée de randonnée urbaine, au départ de Westlake station. Petit tour dans Pike place market avant qu'il soit envahi par les touristes, pendant que les commerçants montent leurs étals...

Far North WestFar North WestFar North West

Puis direction Olympic Scultpure park par Belltown et ses rues en pente

Far North WestFar North WestFar North West
Far North WestFar North West

Traversée de Denny triangle, avec un aperçu du Seattle center et de la statue de... Seattle avant de remonter vers le quartier de Capitol Hill, avec au passage un jardin partagé et quelque cafés sympas.

Far North West
Far North West
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Far North WestFar North WestFar North West

Poursuite jusqu'au Seatte Japanese Garden via Volunteer park mais pas le courage de parcourir l'immense Washington arboretum park alors retour vers Seattle downtown, toujours à pied via Madison street, rue interminable...

 

Volunteer parkVolunteer parkVolunteer park
Volunteer parkVolunteer parkVolunteer park

Volunteer park

Japanese gardenJapanese gardenJapanese garden
Japanese gardenJapanese garden

Japanese garden

De retour dans le centre-ville, réunion des deux parties à Union station pour rejoindre le ferry de l'île de Bainbridge.

Far North WestFar North West
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La visite de Bainbridge est très limitée compte-tenu des horaires de ferry qu'on a chois,. on a juste le temps de trouver un restaurant plutôt sympathique avant de profiter d'un voyage de retour face aux lumières de la ville. Rien que pour cela, le trajet vaut le détour.

Far North WestFar North West

22 juin : après deux semaines de voyage en voiture mais au milieu de grands espaces, et après 2 jours de marche urbaine, plein les bottes de la ville. Alors cap sur le large. Certes le bateau n'est pas si vaste et il est bien rempli. Mais c'est une solution simple et relativement accessible pour espérer apercevoir quelques cétacés ou mammifères marins en apprenant ce qu'ils sont.

Le voyage commence au port de Seattle à 8h du matin. le bateau est presque plein. La plupart des personnes présentes restent enfermées dans le bateau et ne sort que lorsque le personnel de bord signale quelque chose à voir. Du coup, le pont extérieur plutôt calme en moyenne, devient bondé à la première annonce de marsouin visible et encore plus au passage sous le très cinématographique Deception Pass...

Le voyage est plutôt agréable, le bateau navigue entre les îles, et on aperçoit parfois une dorsale, une autre fois des phoques et quelques espèce d'oiseaux marins dont des aigles.

Le bateau atteint Friday harbor en fin de matinée et y fait une courte pause, le temps d'échanger une partie de la cargaison touristique contre une autre.

De Friday Harbor, le bateau repart vers Victoria dans les environs de laquelle nous, les touristes, pouvons observer de loin un petit groupe d'orques. Ils sont loin donc mais même à cette distance la taille des dorsales laisse imaginer ce qui reste caché sous la surface. C'est à la fois très excitant et très frustrant !

Retour à Friday Harbor après 2h30 de navigation à la recherche de la faune du Pacifique. La seconde pause y est plus longue et laisse le temps de grimper en haut de la petite ville pour un point de vue sur son port, la baie, et les hydravions qui font avec moins de monde et pour plus de dollars les mêmes trips que le bateau.

Sur le trajet de retour à Seattle, plus direct, les nuages s'amoncellent sur les sommets alentours et se dirigent vers Seattle presque au rythme du bateau. La plupart des personnes se sont abritées à l'intérieur, et le pont extérieur est très très calme. Mais y rester est encore l'occasion d'apercevoir quelques dorsales et de profiter de l'air marin.

Whale watching tour
Whale watching tour
Whale watching tour
Whale watching tour
Whale watching tour
Whale watching tour
Whale watching tour
Whale watching tour
Whale watching tour
Whale watching tour
Whale watching tour
Whale watching tour

Whale watching tour

23 juin : Après une journée à se laisser mener en bateau, les pieds ont retrouvé leur(s) forme(s) et le temps de la balade urbaine est revenu. Départ du campus de la Washington University en suivant le Burke Gilman trail vers l'Ouest. Petit tour dans Gas works park, un ancien site industriel reconverti, avec vue sur Seattle versant Nord et rencontre de bernaches (du moins elles y ressemblent).
 

North shre of Union lake and Gas works parkNorth shre of Union lake and Gas works parkNorth shre of Union lake and Gas works park
North shre of Union lake and Gas works parkNorth shre of Union lake and Gas works parkNorth shre of Union lake and Gas works park
North shre of Union lake and Gas works parkNorth shre of Union lake and Gas works parkNorth shre of Union lake and Gas works park

North shre of Union lake and Gas works park

Retour vers le sud par le pont de Fremont avenue après détour dans le quartier des Google, Adobe, Geocaching et consort (qui abrite, quand même, une statue de Lénine...) mais sans aller voir le troll.

Le retour vers le centre-ville longe les maisons flottantes et marinas de Lake Union, par une chemin pédestrement peu intéressant, sous la pluie. Tant pis.

Fin de la randonnée à Pike place market avec le réconfort, liquide et solide, de la Pike brewery (un coup d'œil sur un téléphone portable nous donne en passant le résultat du Brexit...).

Retour au campus par les transports collectifs.

Downtown and Pike place marketDowntown and Pike place marketDowntown and Pike place market
Downtown and Pike place marketDowntown and Pike place marketDowntown and Pike place market
Downtown and Pike place marketDowntown and Pike place market

Downtown and Pike place market

24 juin : Dernière journée dans Seattle, petit manque d'inspiration alors il est temps de sacrifier aux rites touristiques : visite de la Space needle, et autres attractions.

Cela commence avec un voyage en monorail. Direction le musée de la culture pop (avec une excellente expo sur les guitares qui ont fait le rock et une autre sur le grunge... D'autres moins réussies sur la science fiction, mais cela reste plutôt bien fait, très facilement accessible et monstrueusement commercial.

L'avantage de se balader seul(e) est qu'il est beaucoup plus facile de trouver rapidement une place dans un des ascenseurs de la space needle. Sinon, mieux vaut prendre son billet en avance et réserver un créneau horaire.

Monorail et Space needleMonorail et Space needleMonorail et Space needle
Monorail et Space needleMonorail et Space needleMonorail et Space needle
Monorail et Space needleMonorail et Space needle

Monorail et Space needle

Poursuite de la journée à l'aquarium de Seattle avec une très longue pause devant le "bocal" d'une pieuvre géante et fascinante.

AquariumAquarium
AquariumAquariumAquarium

Aquarium

En fin d'après-midi, on récupère une voiture de location, direction Mount Saint Helen Volcanic Monument. Après quelques kilomètres de bouchons, on sort finalement de l'agglomération, dîner dans un fast food (mais pas un MacDo non plus) et on the road again.

Vers 21h, l'urbanisation se fait nettement moins dense et on commence à se demander où dormir... En bord de route, on tombe sur des vieux wagons transformés en hôtel et on opte pour cette solution, incertains de ce qu'on pourrait trouver à cette heure et dans ce coin un peu perdu.

25 juin : Mount Saint Helen Volcanic Monument et Rainier National Park

Après un petit déjeuner à base de pancakes pantagruéliques mais pas très goûteux, on reprend la route en direction du mont Saint Helen.

La montée se fait dans une forêt dense et humide, les sols sont en partie couverts de fougères d'où on espère toujours voir surgir un animal...

Le secteur dévasté par l'explosion du mont Saint Helen a été en partie préservé en l'état pour servir de témoin mais la plupart des forêts alentour, qui étaient exploitées et constituaient la principale ressource locale ont été restaurées, c'est à dire que les troncs couchés ont été déblayés, les terrains nettoyés et de nouveaux arbres plantés.

La transition est assez nette.

Dans la zone conservée en l'état depuis 1980, on voit encore les troncs couchés dans le sens du souffle et des troncs flottent toujours dans le lac au pied du volcan. Le site est grandiose et mériterait une randonnée que nous ne prenons pas le temps de faire. On a aussi hâte de voir à quoi ressemble le parc du Mont Rainier.

On poursuit donc notre périple en voiture. Mais on arrive un peu tard dans l'après-midi et le sommet de Rainier est caché par la brume. Ce n'est qu'en nous éloignant du parc que nous verrons à nouveau son beau profil de (presque) Fujiyama.

Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier
Saint Helen et Rainier

Saint Helen et Rainier

De retour à Seattle, on emprunte sans le vouloir un pont à péage automatique. Notre plaque d'immatriculation est photographiée et la facture (un peu plus salée que le coût normal) sera envoyée au loueur...

 

26 juin : jour de retour vers la France pour la moitié d'entre nous... Décollage sous le soleil qui offre un joli survol de Seattle puis des Cascades pour revoir Diablo lake avant les grandes étendues canadiennes.

Une façon de rembobiner avant de dérouler à nouveau ce voyage...

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Coming "next": snowy Lapland

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